Ce spectacle nous à surpris à la gare de LAHOU KPANDA (gare de lahou plage) !
Une très forte délégation de femmes venue des zones de fabrication de l’Atchéké de DABOU en transit pour l’ile de SODECOCO , grande zone de production du manioc dans la région !
Intrigués, nous leur avons posé la question : n’y a-t-il plus de manioc dans le département de DABOU, pour que vous veniez jusqu’à grand lahou à 75 km, pour acheter du manioc ??
Réponse sans équivoque des femmes : « nos parents ont pris les terres pour faire de l’hévéa-culture sur des centaines d’hectares, sans penser au vivriers ou maraîchers !résultat : il n’y a plus de terre pour cultiver le manioc…alors on vient en acheter là où on en trouve !
Eh ouiii ! le gros problème est posé : cultures industrielles contre cultures vivrières : faudrait t’il faire un choix ??Le choix à été fait du coté de DABOU et en voila les résultats !
Cela sonne comme un avertissement pour le département de grand lahou où beaucoup de personnes ont massivement investi dans l’hévéaculture.
L’avantage de l’ile de sodecoco est que c’est une zone sablonneuse on le manioc prospère parfaitement et qu’il est bien facile d’y déterrer le manioc contrairement aux terres graniteux.
Egalement, il est bien facile de planter le manioc entre les cocotiers et faire d’une pierre 2 coups surtout que l’usine de sodecoco est aux arrêts depuis plusieurs années !
Le manioc étant donc une manne financière d’appoint ou complémentaires au revenus du coco vendu à la noix ou en coprah !
Produire le manioc à grand lahou est bien une activité rentable ne souffrant d’aucun problème d’écoulement puisque le département lui-même en consomme suffisamment et vu l’ouverture sur les femmes fabricantes d’atchéké de DABOU le potentiel ne peut être encore plus intéressant !
Constant Oryone Trésor
Animateur Radio
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