samedi 8 août 2015

Voirie Dabou – Tabou : la galère de la côtière !

A son inauguration, début des années 1990 , cette voie stratégique a suscité beaucoup d’espoir et espoir satisfait en son temps car cette voie internationale a eu a désenclaver toute la zone partant de DABOU , GRAND LAHOU , FRESCO ET SASSANDRA.
Bien avant, c’étais une piste villageoise dont se servaient les sociétés de palmiers à huile et d’hévéa de l’époque, qui servait de route pour atteindre les villes citées ci-haut.
En période pluvieuse c’était la vraie catastrophe : embourbement fréquents, route coupée par la pluie, pannes de voitures et véhicules de transports etc. une vraie galère !
Et quand il s’agissait d’évacuer des malades sur les centres de santé urbains c’était cauchemardesque !
Les fonctionnaires qu’on y affectaient se précipitaient toujours pour être affectés ailleurs…
Ces souffrances se sont estompées avec l’inauguration de cette artère, si importante, baptisée :
 « LA COTIERE » !
 Les voyages pour atteindre les villes sur cet axe ce faisait en quelques petites heures et même atteindre la grande ville portuaire de SAN PEDRO ne mettaient qu’environ 4 heures de temps en cars et moins en véhicules personnels, GARND LAHOU n’étant plus qu’à 2 heures de route et moins d’une heure trente minutes en voiture de tourisme !
Aujourd’hui, parcourir « LA COTIERE » est devenue bien difficile : nids de poules par ci , bitume inexistant par là quand à certains endroits l’on pourrais bien se demander si cette voie a été bitumée ne serais ce qu’une seule fois !
L’axe DABOU – GRAND LAHOU est bonne mais avec des crevasses à certains endroits mais bien praticable. Mais les choses se gâtent sur l’axe GRAND LAHOU –FRESCO après le village de ADAHIDOUGOU et quand on dépasse le carrefour ZEGBAN donnant sur FRESCO en allant sur SASSANDRA l’état de dégradation y est bien terrible… allant vers SAN PEDRO on y trouve le bitume par endroit pour se faire rattraper par la voie dégradée et cahoteuse par la suite.
C’est à cet rythme que l’on atteint la grande capitale du sud ouest SAN PEDRO faisant souffrir passagers, cars, camions etc…
Et comme si cela ne suffisait pas, ce même calvaire reprend jusqu'à atteindre GRAND BEREBY et la ville frontière de TABOU !
Un espoir subsiste, selon des infos en notre possession, des travaux de réhabilitation de la « COTIERE » ont débutés et prendrons en compte tout les points dégradés de cette voie si stratégique pour le bonheur des usagés et des operateurs économiques utilisant régulièrement cette route malgré son état !
Constant Oryone Trésor
Animateur Radio


vendredi 7 août 2015

QUAND L’INAUGURATION DU PONT DONNE DES OPPORTUNITÉS D'AFFAIRES A JACQUEVILLE !


Avant même la construction du pont de jacqueville, les populations et les operateurs économiques de la région étaient vraiment handicapés par le manque de fluidité routière à cet endroit !

Et quand le BAC tombait en panne, ça devenait un vrai casse tête chinois. Operateurs du coco et coprah mais aussi transporteurs et clients souffraient énormément de cette perte de temps occasionné au BAC.

Bien qu’étant une ville balnéaire avec de belles plages de mer et des bordures d’eau coté lagune le problème de la fluidité routière freinais beaucoup d’initiatives privées.
Et voila que la construction du pont de jacqueville démarre  avec tous les espoirs avant la crise et se termine en 2015.

Dés lors, les choses s’accélèrent pour jacqueville !

Les terrains à bâtir qui coutaient moins de 2 millions voient leurs prix doubler sinon tripler selon que ces lots se trouvent en terre ferme où en bordure de lagune ou de la mer !

Plus besoin de perdre assez de temps au bac : en un  rien de temps ; l’on a traversé le pont et en quelque minutes on est au centre ville de jacqueville !Imaginez que de yopougon à la traversée du  pont de jacqueville on met que moins de 20 mn.Ca deviens donc la porte d’à coté !

Le potentiel touristique de JACQUEVILLE  n’est pas à démontrer pour ceux qui ont eu a visiter la ville et ses environs !

Belles plages et beau rivages de lagunes depuis le pont et autour jusqu’à faire tout le tour…la ville baigne dans l’eau.
Pour ceux qui y ont investi dans le lotissement de terrain, l’occasion est excellente pour revendre les terrains à bâtir à prix d’or et en ce moment, les clients se les arrachent pour ne pas avoir à subir la flambée des prix d’ici 2 à 3 ans !

Nombre de touristes internes à Abidjan, commencent à préférer JACQUEVILLE vu sa « nouveauté » et surtout sa proximité et étant donné que BASSAM, ASSINIE, ASSOUINDE etc … sont du déjà vu depuis des dizaines d’années…donc place à ce qui a d’original et de …new !

On apprend que des operateurs économiques sont dans le starting block pour développer des infrastructures de touristiques et d’hôtellerie sur les nombreuses bordures d’eaux de la zone !

On espère aussi l’installation d’une usine de transformation de la noix de coco et du coprah…qui vivra ….verra !

« La route précède le développement », c’est bien connu et l’on en a la preuve avec le cas de JACQUEVILLE.

Nous ne sommes pas devin mais croyons bien qu’avec l’inauguration du pont et les nombreux projets de développement qu’on la MAIRIE et le CONSEIL GENERAL DES GRANDS PONTS dirigé par Mr GABRIEL YACE complété par les initiatives des investisseurs privés, d’ici quelques années, on verra le JACQUEVILLE NOUVEAU !

Constant Oryone Trésor

Animateur Radio

jeudi 6 août 2015

4 NOUVEAUX LYCEES ET COLLEGES POUR GRAND LAHOU EN CETTE RENTREE SCOLAIRE!








Pourrais t'on pousser un OOUUUUF de soulagement en apprenant l'ouverture prochaine , pas d'un mais de 4 LYCÉE et COLLÈGES pour la seule ville de GRAND LAHOU?

Les parents d’élèves et  élèves eux mêmes seront les mieux placés pour répondre sincèrement à cette question!

A voir la saturation du grand LYCÉE ARSENE ASSOUAN USHER , ou des élèves s'asseyent jusqu'à 4 sur le même bancs et à entendre les complaintes des professeurs subissant de fortes pressions dans leur travail si nobles , on pourrait bien avoué que c'est avec énormément de joie que les résidents de GRAN LAHOU ont appris cette bonne nouvelles!

Ainsi , d'une année à l'autre , voila les capacités d'accueil des collégiens et lycéens Démultipliées !
Service énorme au MINISTÈRE DE L'EDUCATION NATIONALE , qui pourrais bien orienter des élèves de 6e et de seconde dans ces nouveaux Etablissements tout en décongestionnant le grand LYCÉE public !


Avantage aussi pour les parents , qui pourront inscrire leurs enfants dans le lycée ou collège le plus proche de chez eux et aussi comparer les frais de scolarité pour inscrire leurs enfants dans l’école qui les arrangeraient le mieux!

L'ouverture de ces lycées et collèges créera des emplois , certes dans  l'enseignement mais aussi du personnel administratif , des surveillants etc...ce qui sera une bouffée d’oxygène quant on sait qu'à grand lahou ; LE JOB EST UNE DENRÉE RARE!

Nous vous promettons donc de vous faire un grand reportage sur ces nouveaux Etablissements scolaire dans le STARTING BLOCK  début septembre 2015 , juste avant la rentrée scolaire!

Constant Oryone Tresor

RÊVONS ENSEMBLE D’UN GRAND LAHOU NOUVEAU !

Le potentiel économique et touristique de notre ville est si énorme que le commun des mortels ne s’en rend même pas compte !

Le tourisme est la 2e économie mondiale juste après le pétrole , rapportant des milliards de dollars aux pays qui l’ont compris depuis belle lurette et qui s’y sont sérieusement investi ; créant ainsi des milliers d’emplois tout en rapportant énormément de devises à ces pays avec des chiffres d’affaires impressionnant pour le secteur du tourisme et de l’hôtellerie qui rapporte à son tour des sommes faramineuses aux services gérant les taxes et impôts sur ce domaine !
Soit dit en passant, le tourisme le plus apprécié par les visiteurs étrangers, majoritairement des occidentaux, est le tourisme BALANEAIRE !
A ce niveau, GRAND LAHOU est bénie !
On y a la MER, la LAGUNE et le fleuve BANDAMA !
L’exploitation de ces bordure d’eau de façon professionnelle, offrirais beaucoup d’emploi direct et indirect aux demandeurs !le mouvement de touristes réguliers, à son tour aura un véritable impact sur l’économie locale vu la consommation en tout genre des touristes dans la ville.
Grand Lahou n’a rien à envier à Assinie ou Bassam, seulement que ces endroits ce sont mieux organisés pour attirer l’industrie du tourisme qui en font aujourd’hui l’endroit naturel pour le tourisme interne (les abidjanais y passent leurs week end) et quand des touristes étrangers débarquent en côte d’ivoire, ils y ont déjà fait des réservations !
Avec un minimum d’organisation, on pourrait faire pareil ; ne serais ce qu’avec un site internet spécial pour promouvoir le potentiel touristique et de loisir pour attirer des investisseur internationaux et aussi des visiteurs venus de partout!
Rêvons aussi de la réouverture de l’usine SODECOCO qui employait des centaines de personnes et par ricochet de nombreuses activités annexes. Cela aurait un impact positif sur l’ile et ses environs et même sur la ville.
Aussi la réouverture annoncée de l’usine à crevettes de l’ex-BLOHORN ce sera encore une aubaine pour sortir le secteur de l’emploi de grand lahou de sa torpeur.
Une chose est sûre, avec la réouverture de ces 2 usines, l’impact se ressentira sur toutes les activités économiques de GRAND LAHOU, ce qui rendrait la ville plus vivante avec moins de poches de pauvreté et de misère. Et si d’autres entreprises et usines viennent à s’installer, ça ne pourrait être qu’un veritable bonheur !
Pour le gros problème d’eau , source de vie , le programme présidentiel d’urgence a déjà prévu plus de 18 milliards pour sa résolution par la création d’une usine de traitement d’eau au pont du BANDAMA pour approvisionner non seulement GRAND LAHOU et sa région mais aussi irobo , dabou , taaboué , yocoboué etc.
Le bitumage des artères internes à la ville à déjà été annoncé par le PRESIDENT ADO, à sa visite du lundi 03 aout 2015. On s’imagine donc les voies poussiéreuses des quartiers de SOGEFIA, DALLAS, POPULAIRE, 20 VILLAS, NZIDA etc.
Et si on ajoute les lotissements à caractère social annoncés par le MAIRE DJAYA JEAN ; qui boostera le secteur immobilier dans la ville et quand on sait que « QUAND LE BATIMENT VA, TOUT VA » c’est sûre qu’un impact certain se ressentira sur la ville !
Ne doutons aucunement de l’énorme potentiel économique et touristique de notre petite et sympathique ville et pensons qu’avec un peu de volonté, l’on pourra bien faire avancer les choses !

Constant Oryone Trésor

Dabou-Grand Lahou :le match du meilleur Atchéké !






Le pays adjoukrou a été de tout le temps associé à l’Atchéké à tel point que le commun des mortels pense que cet aliment, tant prisé par les populations ivoirienne, serais d’origine Adjoukrou !
L’on se rappel même que le jingle, sans texte, du bureau ivoirien de la publicité, dans les années 80 , a eu pour texte dans la tête des téléspectateurs la célèbre phrase « Adjoukrou mange Atchéké sans boire de l’eau » !
Alors qu’en réalité, tous les peuples du sud de la côte d’ivoire fabriquent et consomment l’atchéké.          La preuve est que dans toutes leurs langues existe une appellation pour nommer l’atchéké :
Agbodjama chez les ébrié , fêh chez les ahizi , vêdêh chez les avikam et dida ect…
Mais pendant longtemps, c’étais l’atchéké de Dabou , du pays Adjoukrou qui étais bien prisé. Vu sa proximité d’Abidjan, ce sont des tonnes qui y étaient régulièrement livrées avec de bons chiffres d’affaires à l’appui !
Ayant découvert le filon, les autres villes fabricant l’atchéké s’y sont mises ! Et aujourd’hui la concurrence entre les villes de Dabou et grand lahou fait rage !
Dabou s’étant endormi sur ses lauriers, grand lahou arrive sur ce marché en puissance et force avec la quantité et surtout la qualité à tel point que quand vous arrivez à SIPOREX , les clients demandent prioritairement l’Atchéké de Grand Lahou avant de se rabattre sur celui de DABOU.
« L’Atchéké de GRAND LAHOU est plus bon au gout et bien filtré, avec très peu de débris et fibres de manioc » témoignent en chœur les consommateurs rencontré sur le marché Abidjanais !
Voila donc que la compétition de déporte dans la région de GRAND LAHOU ! villages en compétition :
NANDIBO, LIBOLY, LAHOU KPANDA et aussi GRAND LAHOU ville !
L’expertise de ses femmes là est sans pareil, chacune ayant son petit secret. Du coté de LAHOU KPANDA certaines femmes vont jusqu’à utiliser l’eau de mer dans la fabrication de leur Atchéké , se différenciant , au goût de tous les autres Atchéké. Celle des autres villages  ont chacune des techniques propres à elles qui font la différence !
L’avantage, c’est que ces femmes ne souffrent d’aucun problème d’écoulement, vu la qualité de leurs produits si bien prisés dans laGRANDE CAPITALEAbidjanaise !
Les grossistes, des femmes bien organisées, débarquent avec leur camions, embarquent la marchandise et l’écoule dans leurs réseaux quand certaines femmes, en parfaite entente avec leurs grossistes, expédient leur cargaison, par cars,  qui est reçue à siporex et l’argent expédié par Transfert d’argent sur leurs portables ! Ingénieux noooon ?
Tous nos encouragements à ces femmes, qui bossent comme des battantes, qui créent des emplois et s’enrichissent. Nous les conseillons d’aller un peu plus loin , jusqu’à l’exportation de l’Atchéké surtout en France , ou la communauté ivoirienne est la plus forte et oû la boule d’Atchéké vendue à Grand Lahou à 100 fcfa y est à 3 euros soit prés de 2.000 fcfa !
Un autre challenge que ces femmes courageuses et travailleuses pourront relever pour peu qu’elles s’organisent dans ce sens !
                                                                                                                                    
Constant Oryone Trésor
              Animateur Radio 

QUAND GRAND LAHOU « EXPORTE » SON MANIOC!




Ce spectacle nous à surpris à la gare de LAHOU KPANDA (gare de lahou plage) !
Une très forte délégation de femmes venue des zones de fabrication de l’Atchéké de DABOU en transit pour l’ile de SODECOCO , grande zone de production du manioc dans la région !

Intrigués, nous leur avons posé la question : n’y a-t-il plus de manioc dans le département de DABOU, pour que vous veniez jusqu’à grand lahou à 75 km, pour acheter du manioc ??

Réponse sans équivoque des femmes : « nos parents ont pris les terres pour faire de l’hévéa-culture sur des centaines d’hectares, sans penser au vivriers ou maraîchers !résultat : il n’y a plus de terre pour cultiver le manioc…alors on vient en acheter là où on en trouve !

Eh ouiii ! le gros problème est posé : cultures industrielles contre cultures vivrières : faudrait t’il faire un choix ??Le choix à été fait du coté de DABOU et en voila les résultats !

Cela sonne comme un avertissement pour le département de grand lahou où beaucoup de personnes ont massivement investi dans l’hévéaculture.

L’avantage de l’ile de sodecoco est que c’est une zone sablonneuse on le manioc prospère parfaitement et qu’il est bien facile d’y déterrer le manioc contrairement aux terres graniteux.
Egalement, il est bien facile de planter le manioc entre les cocotiers et faire d’une pierre 2 coups surtout que l’usine de sodecoco est aux arrêts depuis plusieurs années !
 Le manioc étant donc une manne financière d’appoint ou complémentaires au revenus du coco vendu à la noix ou en coprah !
Produire le manioc à grand lahou est bien une activité rentable ne souffrant d’aucun problème d’écoulement puisque le département lui-même en consomme suffisamment et vu l’ouverture sur les femmes fabricantes d’atchéké de DABOU le potentiel ne peut être encore plus intéressant !
Constant Oryone Trésor

Animateur Radio